par Marie-France Lafaille, Institut Confucius au Québec – Université de Sherbrooke
27 Mars 2008
Les premiers caractères chinois étaient tous des pictogrammes ou des idéogrammes, c’est-à-dire des symboles représentant un objet ou une idée. La majorité des caractères utilisés aujourd’hui sont des idéo-phonogrammes : ils sont composés d’un idéogramme et d’une partie phonétique associée à la prononciation.
L’origine de l’écriture chinoise remonte à la dynastie des Shang (16e siècle - 1066 av. JC). À cette époque, les devins qui pratiquaient la scapulomancie perçaient des trous dans des ossements plats, comme des omoplates d’animaux ou des carapaces de tortues. On chauffait ensuite ces os pour que des craquements apparaissent entre les trous. Les devins analysaient ces craquelures et archivaient leurs oracles en reproduisant les symboles formés sur les ossements.
Sous la dynastie des Zhou et des Royaumes Combattants (1027 – 256 av. JC), on continu d’utiliser ces symboles en les gravant dans le bronze, cette fois dans le but d’archiver les événements historiques. C’est grâce à l’empereur Qinshi Huangdi (260 – 210 av. JC), de la dynastie des Qin, que s’est opéré une première normalisation de l’écriture. Environ 3 000 caractères ont été compilés pour servir aux scribes. C’est également à cette époque que les lignes majoritairement courbes des caractères deviennent les traits horizontaux, verticaux et diagonaux qui composent aujourd’hui les différentes parties des caractères chinois.
Source: http://www.lactualite.com/20080327_163842_4588
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